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par Laurianne Chignard 26 mai 2025
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par Laurianne Chignard 26 mai 2025
En consultation, j’observe régulièrement à quel point le lien entre alimentation et santé mentale est mal connu, voire négligé. Pourtant, de plus en plus d’études confirment que ce que nous mangeons peut influencer notre humeur, notre énergie mentale, notre qualité de sommeil… et plus largement notre équilibre psychique. Ce lien est loin d’être anecdotique : il est physiologique, durable, et peut véritablement contribuer à un mieux-être au quotidien. Le cerveau, un organe exigeant… et sensible à notre alimentation Le cerveau est un organe très gourmand en énergie. Il consomme en permanence des nutriments spécifiques, indispensables à son fonctionnement optimal : glucose, acides gras essentiels, vitamines du groupe B, magnésium, fer, zinc… Ces éléments participent à la production de neurotransmetteurs comme la dopamine ou la sérotonine, molécules clés dans la régulation de l’humeur, de la motivation, de l’attention ou encore du sommeil. Une carence ou un déséquilibre dans ces apports peut donc avoir un réel impact sur notre état psychique. La qualité de notre alimentation ne modifie pas seulement l’équilibre chimique du cerveau : elle influence aussi le fonctionnement de notre microbiote intestinal, qui communique en permanence avec le système nerveux central via l’axe intestin-cerveau. Lorsque l’alimentation est déséquilibrée, trop pauvre en fibres, ou au contraire trop riche en produits ultra-transformés, inflammatoires et pauvres en nutriments, cela peut favoriser des troubles digestifs… mais aussi des perturbations de l’humeur, de la mémoire ou de la gestion du stress. Un impact concret dans certaines pathologies psychiques et neurodéveloppementales L’alimentation ne peut pas, bien sûr, se substituer à un traitement médical ou psychothérapeutique. Mais elle peut être un réel soutien dans certaines situations cliniques, en complément des prises en charge habituelles. Dans la dépression, une alimentation appauvrie est souvent à la fois une cause et une conséquence de la maladie. Travailler à restaurer des apports suffisants, à retrouver le plaisir de manger et à limiter les déséquilibres du microbiote peut aider à améliorer progressivement l’état général, notamment en diminuant l’inflammation chronique de bas grade souvent impliquée dans les troubles de l’humeur. Dans les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), notamment chez l’adulte, on observe souvent des profils nutritionnels carencés (notamment en oméga-3, fer, magnésium, zinc ou vitamine D). Une approche nutritionnelle ciblée peut contribuer à une meilleure régulation de l’attention, à la gestion de l’impulsivité, et parfois à une diminution de la fatigue mentale. Chez les personnes vivant avec un trouble bipolaire, l’alimentation joue un rôle important pour stabiliser l’humeur. Certaines habitudes alimentaires (saut de repas, consommation excessive de sucre ou de caféine) peuvent aggraver les phases de déséquilibre. Un travail nutritionnel sur la régularité, la qualité des apports, et la prévention des fluctuations glycémiques peut s’avérer précieux. Enfin, dans l’anxiété généralisée, les troubles du sommeil ou l’épuisement chronique, une alimentation apaisante, riche en nutriments neuroprotecteurs, peut soutenir les mécanismes naturels de régulation du stress et favoriser un meilleur équilibre émotionnel. Mieux manger pour mieux se sentir, sans tomber dans les diktats Il ne s’agit pas ici d’imposer un "régime miracle" ou de promettre des résultats spectaculaires. Mon objectif est d’aider chacun à retrouver une relation plus sereine à l’alimentation, à mieux comprendre les besoins spécifiques de son organisme, et à mettre en place des ajustements simples mais durables. Cela passe souvent par la réintroduction d’aliments sources de bienfaits : des poissons gras riches en oméga-3, des fruits et légumes colorés, des légumineuses rassasiantes, des céréales peu raffinées, des huiles végétales de qualité… mais aussi par une réflexion sur les rythmes alimentaires, les signaux du corps, et les émotions associées à la prise alimentaire. Je prends également en compte les éventuelles restrictions liées à des traitements, des troubles digestifs ou des préférences personnelles. L’alimentation devient alors un véritable outil de soin : ni une contrainte, ni une obsession, mais un soutien quotidien pour mieux vivre, mieux penser, mieux ressentir. Une approche globale et personnalisée Dans mon cabinet, je propose un accompagnement fondé sur l’écoute, l’adaptation et la confiance. Lors du bilan initial, nous faisons le point ensemble sur votre mode de vie, vos symptômes, vos habitudes alimentaires et vos besoins spécifiques. À la suite de ce rendez-vous approfondi, nous restons en contact étroit pendant un mois grâce à un suivi en ligne. Ce temps est précieux pour poser toutes vos questions, tester des changements concrets, et ajuster au fur et à mesure ce qui doit l’être. Pour celles et ceux qui le souhaitent, un abonnement permet de poursuivre le suivi au quotidien grâce à une application dédiée : vous avez accès à une messagerie instantanée pour échanger avec moi, ainsi qu’à des fiches recettes conçues pour allier plaisir, simplicité et équilibre nutritionnel. Je travaille également en lien avec un réseau de professionnels de santé (médecins, psychologues, kinésithérapeutes, psychomotriciens…) pour vous orienter si besoin vers une approche pluridisciplinaire. En conclusion La santé mentale est un domaine complexe, multifactoriel, qui mérite d’être abordé avec douceur, rigueur et respect. L’alimentation n’est qu’un des outils possibles, mais elle peut, lorsqu’elle est adaptée et individualisée, devenir un véritable levier de mieux-être. Si vous avez l’intuition que « mieux manger » pourrait vous aider à aller mieux dans votre tête, vous êtes au bon endroit. Je vous accompagne pas à pas, à votre rythme, sans jugement ni injonctions, pour que vous retrouviez confiance en vous, en votre corps… et en vos capacités à aller mieux.
par Laurianne Chignard 26 mai 2025
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par Laurianne Chignard 26 mai 2025
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par Laurianne Chignard 12 mai 2025
L'insulinorésistance est un phénomène de plus en plus courant dans nos sociétés modernes, mais elle reste encore trop souvent ignorée ou mal comprise. Pourtant, elle peut avoir un impact majeur sur la gestion du poids, rendant la prise de poids plus facile et la perte de poids beaucoup plus difficile. Dans cet article, nous allons explorer comment l'insulinorésistance agit sur votre métabolisme et comment une prise en charge adaptée, notamment diététique, peut vous aider à stabiliser ou à perdre du poids. L'Insulinorésistance : Un Métabolisme Perturbé L'insulinorésistance se produit lorsque les cellules de votre corps ne répondent plus aussi efficacement à l'insuline, une hormone produite par le pancréas. Cette insuline est essentielle pour réguler le taux de sucre dans le sang. Lorsque les cellules deviennent résistantes à cette insuline, le pancréas réagit en produisant davantage d'insuline pour compenser. Cependant, malgré une production accrue, la gestion du sucre dans le sang devient moins efficace, ce qui entraîne une hyperinsulinémie. Cette hyperinsulinémie contribue à plusieurs problèmes, dont une augmentation de l'appétit, une plus grande facilité à stocker les graisses, et une difficulté à libérer les graisses stockées. Le résultat ? Une prise de poids souvent difficile à contrôler et un processus de perte de poids particulièrement lent et décourageant. Un Diagnostic : Le Premier Pas Vers le Changement Le diagnostic d'insulinorésistance est une première étape cruciale pour comprendre et agir face à cette condition. Lorsqu'un médecin pose ce diagnostic, il ouvre la voie à un plan de traitement personnalisé. Si un traitement médicamenteux peut être prescrit pour améliorer la sensibilité à l'insuline, il est essentiel de ne pas négliger l'importance d'une prise en charge diététique. Une alimentation adaptée permet de réguler non seulement les niveaux de sucre dans le sang, mais aussi la production d'insuline, facilitant ainsi une gestion plus efficace du poids. En d'autres termes, même si un traitement médicamenteux peut être nécessaire, il ne remplace pas une approche nutritionnelle cohérente et durable. L'Approche Diététique : Les Clés Pour Stabiliser ou Perdre du Poids Lorsqu’il s’agit de traiter l’insulinorésistance par l’alimentation, quelques principes simples mais fondamentaux peuvent faire une grande différence. Voici quelques conseils pratiques à intégrer dans votre quotidien, tout en gardant à l’esprit qu’une consultation personnalisée reste indispensable pour un suivi adapté à votre situation. Priorisez les glucides à faible indice glycémique (IG) : Les aliments riches en glucides à IG bas (légumes, légumineuses, fruits frais, etc.) libèrent du sucre dans le sang plus lentement, ce qui permet de mieux réguler la production d’insuline. Évitez les glucides raffinés (pain blanc, pâtisseries, sucreries) qui provoquent des pics d'insuline. Augmentez la consommation de fibres : Les fibres, présentes dans les légumes, les fruits, les légumineuses et les céréales complètes, ralentissent l’absorption des glucides et aident à réguler la glycémie. Elles ont également un effet rassasiant, ce qui peut être utile pour contrôler l’appétit. Favorisez les protéines maigres et les graisses saines : Optez pour des protéines maigres (volaille, poisson, œufs) et des graisses saines (huile d’olive, avocat, noix) qui aident à maintenir une sensation de satiété plus longtemps et à stabiliser les niveaux d'insuline. Évitez les repas trop riches en graisses saturées et en sucres ajoutés : Les excès de graisses saturées et de sucres ajoutés peuvent aggraver la résistance à l’insuline. Privilégiez des sources de graisses saines et limitez les aliments transformés. Fractionnez les repas : Au lieu de prendre trois repas copieux, fractionnez vos repas en petites portions tout au long de la journée. Cela permet de maintenir un taux de sucre dans le sang plus stable et d'éviter les pics d’insuline. Restez hydraté et évitez les boissons sucrées : L’eau est essentielle pour maintenir une bonne santé métabolique. Évitez les boissons sucrées, qui entraînent des hausses rapides de la glycémie et un déséquilibre de la production d’insuline. La Prise en Charge Personnalisée : Un Accompagnement Indispensable Il est essentiel de souligner que, bien que ces conseils soient un bon point de départ, une prise en charge diététique individualisée est cruciale pour réussir à stabiliser ou perdre du poids de manière durable. Chaque personne est différente, et un plan nutritionnel adapté à vos besoins spécifiques, vos habitudes de vie, et votre état de santé, vous permettra de mieux gérer votre insulinorésistance. Un suivi diététique régulier vous aidera à évaluer l’efficacité de vos choix alimentaires et à apporter les ajustements nécessaires. Un professionnel de santé, tel qu’un diététicien-nutritionniste, pourra vous guider dans l’établissement d’un programme alimentaire personnalisé et vous accompagner dans votre démarche. Conclusion : Un Nouveau Départ Le diagnostic d'insulinorésistance peut être perçu comme une prise de conscience importante, un signal d’alarme que votre métabolisme a besoin d’être réajusté. C’est le moment idéal pour reprendre en main votre santé et votre bien-être. En adoptant des habitudes alimentaires plus saines, en consultant un professionnel pour un suivi adapté, et en intégrant une approche globale de votre santé, vous pourrez stabiliser votre poids et améliorer votre qualité de vie. N’oubliez pas : l’accompagnement d’un diététicien est essentiel pour faire face à l’insulinorésistance de manière efficace et durable. Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon d'adapter votre alimentation à cette condition, n’hésitez pas à prendre rendez-vous. Vous êtes sur la voie d’une nouvelle vie, plus équilibrée et plus sereine.
par Laurianne Chignard 23 avril 2025
Vous suspectez une insulino-résistance ou votre entourage vous en a parlé ? Vous vous demandez comment cela se diagnostique et qui peut vous prescrire les examens ? Cet article vous éclaire sur les différentes étapes du diagnostic, les professionnels de santé concernés et les démarches à suivre en cas de résultat positif. Qui peut prescrire les examens ? Le diagnostic de l’insulino-résistance repose sur un bilan biologique ciblé, prescrit par un professionnel de santé habilité. En pratique, plusieurs interlocuteurs peuvent être à l’origine de cette prescription : Le médecin généraliste , souvent le premier contact et le mieux placé pour initier le bilan ; L’endocrinologue, spécialiste du système hormonal, notamment en cas d’antécédents familiaux ou de signes métaboliques marqués ; Le gynécologue, en particulier chez les femmes présentant un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou des troubles hormonaux associés ; La sage-femme, dans le cadre du suivi de grossesse ou en post-partum, peut aussi orienter vers ce type de bilan. En revanche, la diététicienne-nutritionniste, même diplômée, n’est pas autorisée à prescrire des analyses biologiques. Toutefois, si certains signes cliniques me paraissent évocateurs en consultation, je vous invite à en parler avec votre médecin traitant, afin qu’il puisse évaluer l’indication d’un bilan. Peut-on faire les tests sans ordonnance ? Oui, il est tout à fait possible de demander ces analyses en direct auprès d’un laboratoire d’analyses médicales. Cependant, dans ce cas, vous devrez en assumer le coût total, sans remboursement par l’Assurance Maladie. Prenons un exemple concret : Marie, 42 ans, présente une fatigue chronique, des fringales sucrées et a pris du poids autour du ventre. En attendant un rendez-vous médical, elle souhaite vérifier par elle-même. Elle se rend donc dans un laboratoire avec la demande suivante : glycémie à jeun, insulinémie à jeun, HOMA-IR (un indice calculé à partir des deux premiers résultats). Le coût total avoisine alors 30 à 40 euros, selon le laboratoire, entièrement à sa charge. Cette option peut être utile dans certains cas, mais je recommande de privilégier une démarche coordonnée avec un professionnel de santé, pour une meilleure interprétation des résultats. Comment interpréter les résultats ? L’analyse repose principalement sur trois valeurs : La glycémie à jeun : normale si ≤ 1,10 g/L. Une valeur entre 1,10 et 1,26 g/L évoque une anomalie de la régulation glycémique, sans atteindre le seuil du diabète. L’insulinémie à jeun : les seuils varient selon les laboratoires, mais une valeur > 10-15 µUI/mL peut déjà alerter. L’indice HOMA-IR (calculé automatiquement ou via la formule [insulinémie x glycémie] / 22,5) : un résultat > 2,5 est généralement considéré comme suspect d’insulino-résistance. Il ne s’agit pas d’un diagnostic posé à partir d’un chiffre unique, mais d’un ensemble d’éléments cliniques et biologiques qui doivent être analysés ensemble, par un professionnel. À qui s’adresser en cas de résultat évocateur ? Si votre bilan met en évidence une résistance à l’insuline, il est essentiel de consulter un médecin (généraliste ou endocrinologue) pour confirmer le diagnostic, identifier d’éventuelles complications associées et mettre en place une prise en charge globale. En parallèle, une prise en charge nutritionnelle est souvent recommandée. C’est dans ce cadre que j’interviens, pour vous aider à adapter votre alimentation, retrouver une meilleure sensibilité à l’insuline, et agir durablement sur votre santé métabolique. En résumé Le diagnostic de l’insulino-résistance repose sur une démarche coordonnée entre plusieurs professionnels. Même si l’analyse peut être réalisée sans ordonnance, une interprétation médicale reste indispensable. En cas de doute ou de questions, n’hésitez pas à me solliciter lors de notre prochain rendez-vous : nous pourrons faire le point ensemble et, si besoin, orienter la suite de la démarche.
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