Naturopathie ou Micronutrition ?

Laurianne Chignard • 12 juillet 2024

Quelle différence entre micronutrition et nathuropathie ?

Avec le "scandale doctolib" les thérapies alternatives sont sous le feu des projecteurs. Il me parait donc important de rappeler ce qui rapproche et ce qui différencie ces 2 pratiques.
Pour les points communs, il y a cette volonté d'aider le corps à se soigner par lui même en lui apportant des éléments qui lui font défaut, l'usage des plantes, les pratiques naturelles, l'alimentation sont au coeur de ses thérapies. Elle ne se substituent pas à la médecine conventionnelle, elle l'accompagne. Toutes 2 ne sont pas reconnues par l'OMS et aucun cadre légale n'encadre leur pratique en France.
La différence est surtout l'approche : la naturopathie à une approche holistique, la micronutrition sera plutôt scientifique, en se basant sur la chimie de l'organisme et ses conséquences.
De mon coté, je reste avant tout DIETETICIENNE, diplômée depuis 2005 et professionnel de santé reconnu, l'ensemble de mes formations complémentaires ne vise qu'a vous mieux vous accompagner dans l'intérêt de votre santé. Le diététicien étant les seul professionnel de santé reconnu pour prendre en charge l'alimentation (cf article plus bas), les bases sont déjà solides et sécurisées. La formation en micronutrition n'est qu'un prolongement de ce métier. J'exerce comme micronutritionniste, après avoir une formation certifiante sur 2016 et 2017. Je continue d'apprendre au quotidien de part mes échanges avec les professionnels médicaux et paramédicaux de mon réseaux.
par Laurianne Chignard 17 avril 2025
Quand un enfant présente des difficultés à s’alimenter, on pense d’abord à ce qu’il mange – ou ne mange pas. Pourtant, ce qui se passe autour du repas a autant d’importance que le contenu de l’assiette. Le cadre, la posture, l’ambiance à table influencent directement la capacité de l’enfant à goûter, à accepter, à mastiquer, ou même simplement à rester assis quelques minutes face à un aliment. Dans le cadre de mes accompagnements en pédiatrie, j’observe très fréquemment que l’environnement du repas est un levier puissant. C’est pourquoi j’ai conçu une fiche pratique à destination des familles : « Bien s’installer pour bien manger ». Elle rassemble les éléments essentiels à mettre en place pour créer un cadre rassurant et fonctionnel, adapté au développement de l’enfant. Pourquoi la posture est-elle si importante pour manger ? Un enfant mal installé à table, les pieds dans le vide ou le tronc instable, aura des difficultés à se concentrer sur la mastication. Il peut se fatiguer plus vite, être en insécurité corporelle, ou tout simplement avoir du mal à coordonner les gestes nécessaires à l’alimentation. La posture influence directement la disponibilité motrice et sensorielle de la bouche. Dans cette fiche, j’explique comment favoriser une posture en 90° (chevilles, genoux, hanches), pourquoi le repose-pied est indispensable, et comment adapter le mobilier si nécessaire. Créer un environnement calme et sécurisant Pour les enfants hypersensibles ou en difficulté avec les textures, le moindre bruit ou mouvement parasite peut détourner leur attention ou renforcer leur stress. Éviter les écrans, limiter le bruit ambiant, ritualiser le moment du repas… tout cela contribue à construire ce que l’on appelle la « sécurité alimentaire ». C’est un état de confiance qui permet à l’enfant d’explorer à son rythme. Je propose aussi dans cette fiche des idées simples pour structurer le repas, l’introduire en douceur, et offrir à l’enfant des repères qui le rassurent. Le pouvoir de l’imitation Manger est un acte social. L’enfant apprend beaucoup par observation. Lorsque l’adulte mange avec lui, même quelques bouchées, il comprend les gestes, les expressions du visage, et s’en inspire. Ce partage est parfois plus efficace qu’un discours sur les « bons aliments ». J’en parle également dans la fiche, en insistant sur le rôle du parent comme modèle bienveillant et encourageant. À qui s’adresse cette fiche ? Cette fiche est pensée pour toutes les familles confrontées à des troubles de l’oralité, à des sélectivités alimentaires ou à des repas tendus. Elle peut aussi être utile aux assistantes maternelles ou professionnels de la petite enfance, qui souhaitent accompagner les enfants avec douceur et cohérence. Je vous invite à la découvrir et à l’utiliser comme un support dans votre quotidien. Elle peut aussi servir de base à nos échanges en consultation, pour identifier ce qui fonctionne chez vous, et ce qui peut être ajusté en douceur. 👉 Vous pouvez la télécharger ici :
par Laurianne Chignard 17 avril 2025
La fibromyalgie est une pathologie encore mal comprise, souvent difficile à diagnostiquer, et qui bouleverse profondément le quotidien de celles et ceux qui en souffrent. Douleurs diffuses, fatigue chronique, troubles du sommeil, troubles cognitifs… À cela s’ajoute bien souvent un autre compagnon de route : le syndrome de l’intestin irritable, lui aussi inconfortable et parfois invalidant. Face à la complexité de cette maladie, l’alimentation peut-elle offrir un soutien ? De plus en plus de recherches suggèrent qu’une alimentation à visée anti-inflammatoire pourrait contribuer à atténuer certains symptômes. Si elle ne remplace en aucun cas une prise en charge médicale globale, elle mérite néanmoins toute notre attention. Ce que nous savons (et ce que nous ignorons encore) sur la fibromyalgie Aujourd’hui, la fibromyalgie est reconnue comme un syndrome chronique caractérisé par une hypersensibilité à la douleur. Les mécanismes en cause impliqueraient une perturbation du système nerveux central, mais également un état inflammatoire de bas grade, c’est-à-dire une inflammation discrète, persistante, difficile à objectiver par des examens classiques. Cette inflammation chronique pourrait expliquer la fatigue permanente, les douleurs musculaires et articulaires, mais aussi les troubles digestifs si fréquents chez les personnes atteintes. Le syndrome de l’intestin irritable en fait partie et constitue un symptôme fréquent. Il se manifeste par des douleurs abdominales, des ballonnements, une alternance de diarrhée et de constipation, qui peuvent considérablement altérer la qualité de vie. Bien que des progrès soient faits dans la compréhension du syndrome, il reste encore de nombreuses zones d’ombre : quels sont les déclencheurs ? Pourquoi certaines personnes sont-elles plus sensibles que d’autres ? Comment expliquer les rémissions spontanées parfois observées ? L’alimentation anti-inflammatoire : un levier d’apaisement Dans ce contexte, adopter une alimentation anti-inflammatoire peut représenter un réel soutien, en complément d’un suivi médical et d’une prise en charge globale (activités physiques adaptées, accompagnement psychologique, gestion du stress…). Il ne s’agit pas d’un régime strict ni d’interdits rigides, mais plutôt d’une orientation alimentaire visant à limiter les substances pro-inflammatoires tout en favorisant les apports protecteurs. Voici quelques principes de base : Je vous recommande de favoriser les aliments bruts, peu transformés, riches en antioxydants : fruits colorés, légumes verts, huiles végétales de qualité (comme l’huile d’olive ou de colza), poissons gras, graines et oléagineux. Ces aliments aident à réguler les mécanismes inflammatoires, tout en apportant une diversité de micronutriments essentiels. À l’inverse, il peut être bénéfique de réduire les aliments ultra-transformés, les sucres rapides, les excès de viande rouge, de charcuterie, ainsi que certaines sources d’additifs alimentaires. L’alcool et le tabac, s’ils sont présents, méritent également d’être questionnés. Enfin, certains patients se disent soulagés en réduisant leur consommation de gluten ou de lactose, mais cela dépend grandement des sensibilités individuelles et ne doit jamais être entrepris sans encadrement professionnel. Une prise en charge personnalisée, au rythme de chacun Il est essentiel de rappeler que chaque personne réagit différemment. Ce qui apaise l’un peut ne rien changer, voire aggraver les symptômes d’un autre. La fibromyalgie est un puzzle complexe, et l’alimentation n’en est qu’une pièce parmi d’autres. C’est pourquoi je vous encourage à ne pas vous lancer seul dans des changements alimentaires importants. Un accompagnement individualisé permet d’adapter vos choix à votre histoire, vos symptômes et vos préférences. En tant que diététicienne-nutritionniste, formée à la micronutrition et attentive à l’impact de l’alimentation sur la qualité de vie, je propose un accompagnement personnalisé, avec des ajustements progressifs et réalistes. Si vous vivez avec une fibromyalgie, n’hésitez pas à me contacter pour faire le point ensemble et construire des repères adaptés à votre situation.
par Laurianne Chignard 13 avril 2025
Vous êtes nombreux à me dire que vous ne savez jamais trop quelle quantité mettre dans votre assiette. Est-ce que j’ai assez mangé ? Trop ? Pas assez ? Faut-il tout peser ? Est-ce qu’une portion, c’est pareil pour tout le monde ? Et selon les jours, l’activité, l’âge… comment s’y retrouver ? Je vous met à disposition ce guide gratuit pour répondre à toutes ces questions, simplement, sans culpabiliser ni tomber dans le contrôle permanent. Pourquoi un guide des portions ? L’idée n’est pas de vous faire compter les grammes ou les calories à chaque repas. Ce n’est ni réaliste ni utile pour la majorité d’entre vous. En revanche, avoir quelques repères visuels et concrets peut faire une vraie différence. Dans ce guide, je vous propose : de comprendre la différence entre une portion standard et votre portion réelle, d’apprendre à utiliser votre main comme un outil simple et toujours disponible, d’ajuster les quantités en fonction de votre niveau d’activité physique, de construire une assiette équilibrée, sans prise de tête, et surtout, de manger avec plus de conscience et de sérénité. Un outil pratique, à votre rythme Ce guide est court, clair, illustré, et conçu pour être utilisé facilement dans la vraie vie : au moment de préparer vos repas, faire vos courses ou ajuster une assiette un peu trop (ou pas assez) remplie. Il ne remplace pas un accompagnement personnalisé, mais il peut déjà vous donner des bases solides. Que vous soyez en rééquilibrage alimentaire, suivi nutritionnel ou simplement curieux(se) d’en savoir plus, il vous accompagnera pas à pas, dans le respect de vos sensations et de vos besoins. Comment l’obtenir ? Je vous l’offre avec plaisir. Il vous suffit de [cliquer ici pour le télécharger gratuitement] (lien à insérer), en échange de votre adresse mail. Vous recevrez ensuite le guide directement dans votre boîte de réception. Et si ce guide vous aide à mieux comprendre vos besoins, il pourra être le point de départ d’un accompagnement plus individualisé. Je reste disponible, comme toujours, pour en parler avec vous, en cabinet ou en téléconsultation. Prenez soin de vous !
par Laurianne Chignard 12 avril 2025
Dans le cadre d’un accompagnement diététique, que ce soit pour un suivi pondéral ou en présence de troubles de l’oralité alimentaire (TOA), l’apprentissage de l’écoute des sensations alimentaires constitue une étape essentielle. Cet apprentissage peut commencer dès le plus jeune âge. Pourquoi apprendre à un enfant à ressentir sa faim ? Les enfants naissent avec une capacité naturelle à réguler leur faim et leur satiété. Cependant, ce lien peut s’altérer au fil du temps, influencé par : Des habitudes éducatives comme “il faut finir son assiette”, Des émotions canalisées par l’alimentation, Des hypersensibilités sensorielles chez les enfants présentant des TOA, Ou encore des régimes restrictifs introduits trop tôt en cas de surpoids. Favoriser une meilleure connexion au corps, c’est aider l’enfant à identifier les signes de faim, les différencier d’une envie de manger ou d’un besoin émotionnel, et reconnaître les signaux de satiété. Un outil visuel pour mettre des mots sur les sensations Pour accompagner les enfants dans cette démarche, j’ai conçu une échelle de la faim illustrée, ludique et facile à comprendre. Chaque niveau de faim est associé à un animal, pour aider l’enfant à se repérer sans jugement ni pression : Niveau Animal Sensation décrite: 5 Éléphant Très très faim, le ventre crie 4 Loup Gros creux, il est temps de manger 3 Lapin Un peu faim, pourquoi pas un goûter 2 Oiseau Pas très faim, mais l’odeur donne envie 1 Souris Pas faim du tout Comment utiliser cette échelle dans le quotidien ? Voici quelques suggestions d’utilisation, à la maison ou en consultation : Avant le repas : proposer à l’enfant de se positionner sur l’échelle. Cela permet d’initier un échange autour de ses sensations. Pendant le repas : on peut faire une pause pour réévaluer, et aider l’enfant à reconnaître les premiers signes de satiété. Après le repas : demander “où en es-tu maintenant ?” peut l’aider à prendre conscience de l’effet du repas sur son corps. En dehors des repas : l’outil aide aussi à distinguer les envies liées à l’ennui ou à l’émotion d’une faim réelle. L’échelle peut être imprimée, plastifiée et affichée dans la cuisine ou sur la table, utilisée sous forme de jeu ou de rituel quotidien. Téléchargement de l’outil L’échelle de la faim est disponible en format A4, sans filigrane, pour un usage libre dans un cadre familial ou thérapeutique (revente interdite du produit physique ou numérique). En permettant à l’enfant de mieux comprendre ses sensations, on lui donne les clés pour développer une relation plus sereine et plus intuitive à l’alimentation. Cet outil s’inscrit dans une approche globale et bienveillante de l’éducation alimentaire, particulièrement adaptée dans les situations de surpoids ou de troubles de l’oralité.
par Laurianne Chignard 12 avril 2025
L’alimentation occupe une place centrale dans la vie des enfants, non seulement pour leur croissance et leur développement physique, mais également pour leur bien-être émotionnel. Lorsqu’un enfant fait face à des préoccupations alimentaires, que ce soit en raison d'un suivi concernant son poids , un régime spécifique ou des troubles du comportement alimentaire ( TOA ), il est essentiel que son ressenti soit pris en compte. Les émotions jouent un rôle fondamental dans notre relation avec la nourriture. En tant qu’adultes, nous savons bien que ce que nous mangeons peut être influencé par notre état émotionnel : la tristesse, l’ennui, le stress ou encore la joie. Il en va de même pour les enfants, qui, parfois, n’ont pas encore les outils nécessaires pour comprendre ou exprimer ces émotions de manière adéquate. Dans ce contexte, une prise en charge alimentaire qui intègre la dimension émotionnelle devient un levier puissant pour accompagner l'enfant vers un rééquilibrage sain et durable. Pourquoi l'expression des émotions est-elle si importante ? Lorsque l’enfant est confronté à un suivi alimentaire lié à des préoccupations de poids ou des troubles du comportement alimentaire, ses émotions sont souvent bouleversées. L’anxiété face à la nourriture, la culpabilité après un repas ou la frustration de devoir suivre un régime peuvent être des sources de stress importantes. Ces émotions peuvent même, à terme, créer des obstacles à une relation saine avec l'alimentation. Un enfant qui n’a pas les moyens d'exprimer ce qu’il ressent risque de développer des mécanismes d'évitement, comme l’alimentation émotionnelle ou les comportements restrictifs, qui nuisent à sa santé mentale et physique. D’où l’importance d’aider l’enfant à verbaliser ce qu’il ressent. C’est un moyen de créer un environnement de confiance et d'accepter l’alimentation comme un acte naturel, libre de jugements et de peurs. L’outil émotionnel pour mieux comprendre et agir Une des premières étapes pour favoriser cette prise de conscience émotionnelle consiste à offrir à l’enfant des moyens de reconnaître et d’exprimer ses émotions. En intégrant des outils simples et visuels dans le cadre de la prise en charge alimentaire, comme une feuille des émotions, on permet à l’enfant de mieux comprendre ce qu’il ressent pendant et en dehors des repas. Cette feuille peut présenter un éventail d’émotions de manière graphique : des visages souriants, tristes, en colère, ou apeurés, accompagnés de mots-clés qui les décrivent. Par exemple : "Je suis content quand je mange ce plat", "Je me sens frustré de devoir manger quelque chose que je n'aime pas", ou encore "Je suis stressé quand je dois peser ma nourriture". Ces représentations permettent à l’enfant d'identifier plus facilement ce qu’il vit et de mettre des mots sur ses ressentis. Comment utiliser l’outil des émotions pendant et en dehors des repas ? L’utilisation de cette feuille peut se faire à plusieurs moments de la journée, que ce soit avant, pendant ou après un repas. Avant de s’attabler, l’enfant peut indiquer sur la feuille comment il se sent à l'idée du repas à venir. Cela lui permet de prendre conscience de ses attentes ou de ses craintes. Par exemple, si l’enfant se sent anxieux à l’idée de devoir manger un plat qu’il n’apprécie pas, il peut le noter, et cela pourra être un point de discussion lors de la séance de suivi. Pendant le repas, l’enfant peut continuer à observer ses émotions en notant comment il se sent au fur et à mesure que la nourriture est servie et dégustée. Après le repas, il pourra également indiquer s’il s’est senti rassasié, content, ou, au contraire, s’il a eu du mal à finir son assiette ou s’il se sent coupable d’avoir mangé un aliment qu’il estime "interdit". En dehors des repas, cet outil peut également servir à exprimer les émotions qui ne sont pas directement liées à la nourriture, mais qui influencent la relation à celle-ci, comme le stress scolaire, les conflits familiaux ou les préoccupations personnelles. Télécharger gratuitement l’outil des émotions Pour vous aider à accompagner l’enfant dans cette démarche d’expression émotionnelle, je vous propose un outil à télécharger gratuitement : une feuille A4 représentant différentes émotions sous forme de visages. Ce support permettra à l’enfant d’identifier et de nommer ses ressentis en toute simplicité. Vous pourrez l’utiliser aussi bien à la maison qu’en consultation. Comment l'utiliser ? Avant le repas : Demandez à l'enfant de choisir l'émotion qui correspond à son ressenti avant le repas. Pendant le repas : Encouragez-le à noter comment il se sent au fur et à mesure que le repas se déroule. Est-il rassasié, satisfait, ou bien contrarié ? Après le repas : Discutez avec lui des émotions qu'il a ressenties durant le repas et de son ressenti après avoir terminé. Ce simple geste peut permettre à l'enfant d’acquérir une meilleure conscience de ses émotions, d’être plus à l’aise avec ses repas et de poser les bases d'une relation apaisée avec la nourriture. Téléchargez dès maintenant l’outil des émotions pour aider votre enfant à exprimer ses ressentis de manière ludique et constructive. Il s'agit d'un premier pas vers une prise en charge alimentaire en toute sérénité et en pleine conscience.
par Laurianne Chignard 12 avril 2025
Vous êtes nombreux à me consulter pour des soucis de peau persistants : acné adulte, boutons inflammatoires, teint terne, sensibilité cutanée… Bien souvent, les routines de soin sont déjà en place, les crèmes choisies avec soin, mais les résultats ne sont pas à la hauteur. C’est à ce moment-là que je vous invite à regarder du côté de votre alimentation. En effet, notre peau est souvent le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps. Inflammation chronique, déséquilibres hormonaux, excès de sucre ou de graisses de mauvaise qualité peuvent impacter directement la qualité de notre peau. Voici quelques pistes pour comprendre ce lien parfois sous-estimé entre alimentation et santé cutanée. Le sucre : un carburant pour l’inflammation Une alimentation trop riche en sucres rapides (pâtisseries, sodas, céréales sucrées, produits ultra-transformés…) peut favoriser ce qu’on appelle l’hyperinsulinisme, c’est-à-dire une production excessive d’insuline. Cette hormone, en excès, stimule la production de sébum, ce qui crée un terrain propice à l’apparition de boutons. De plus, le sucre entretient un état d’inflammation chronique de bas grade, qui se manifeste entre autres par des poussées inflammatoires cutanées. Les boutons rouges, douloureux, parfois kystiques, sont souvent le signe d’un terrain inflammatoire que l’on peut apaiser en rééquilibrant l’assiette. Les mauvaises graisses : quand le gras ne nourrit plus la peau On associe souvent les graisses aux boutons… à tort et à raison. Tout dépend du type de graisse que vous consommez. Les graisses trans et les excès de graisses saturées (présentes dans de nombreux plats industriels, charcuteries, fritures, etc.) peuvent entretenir l’inflammation et déséquilibrer le film hydrolipidique de la peau. À l’inverse, les acides gras essentiels, notamment les oméga-3 (présents dans les poissons gras, les graines de lin, les noix...), ont une action anti-inflammatoire bénéfique pour la peau. Ainsi, revoir la qualité des graisses que vous consommez, sans les supprimer complètement, peut être un véritable levier pour retrouver une peau plus nette et moins réactive. L’intestin et l’inflammation : un duo à surveiller de près On parle de plus en plus de l’axe intestin-peau, et à juste titre. Une flore intestinale déséquilibrée, une digestion perturbée ou une perméabilité intestinale excessive peuvent provoquer une inflammation silencieuse… qui finit par s’exprimer sur la peau. Dans ce cas, travailler sur l’équilibre du microbiote, l’apport en fibres, la réduction des additifs ou des irritants digestifs peut considérablement améliorer l’état cutané. C’est un point que j’aborde en détail lors des consultations en micronutrition. Et concrètement, que faire ? Il ne s’agit pas de tout bouleverser du jour au lendemain, ni de chercher la perfection. Mais plutôt de mieux comprendre les signaux que vous envoie votre corps, et de faire évoluer progressivement vos habitudes alimentaires et votre hygiène de vie. Dans mon e-book “Peau nette et alimentation : le guide essentiel” , je vous explique pas à pas comment construire une alimentation favorable à une peau plus saine. Je vous y propose : des repères alimentaires simples mais efficaces, des idées de menus équilibrés, une sélection de nutriments et compléments utiles, des éclairages sur les liens entre stress, sommeil, sport et peau, et bien d’autres ressources pour agir en douceur, en profondeur. Vous pouvez retrouver cet e-book complet [en cliquant ici / sur la page dédiée de mon site]. Et si vous ressentez le besoin d’un accompagnement personnalisé, je vous reçois au cabinet à Nantes ou en visio pour un bilan approfondi. Ensemble, nous pourrons établir un programme sur mesure, adapté à votre peau… et à votre rythme. La beauté de la peau ne se joue pas uniquement dans la salle de bain. Elle se construit aussi dans l’assiette, dans vos choix du quotidien, dans votre équilibre intérieur. Et c’est là que je peux vous aider.
par Laurianne Chignard 10 avril 2025
C’est une phrase que j’entends très souvent en consultation : « Il ne mange rien ! », « Elle ne touche à rien à table… » Et je comprends parfaitement l’inquiétude qu’elle sous-entend. Lorsqu’un enfant refuse les repas, picore à peine ou repousse son assiette avec une moue dégoûtée, cela peut être déroutant, frustrant, et même angoissant pour un parent. Pourtant, ce comportement est bien plus fréquent qu’on ne l’imagine… et n’est pas toujours inquiétant. Dans cet article, j’aimerais vous aider à faire le point avec recul, à mieux comprendre ce qui peut se cacher derrière ces refus alimentaires, et vous proposer quelques pistes pour accompagner votre enfant avec bienveillance. La réalité derrière « il ne mange rien » Tout d’abord, je vous invite à observer la situation avec un regard objectif. Est-ce que votre enfant ne mange vraiment rien ? Ou mange-t-il moins que ce que vous espériez, ou que ce que vous considérez comme « normal » ? Les jeunes enfants ont souvent un appétit très variable d’un jour à l’autre, voire d’un repas à l’autre. C’est tout à fait physiologique. Un enfant en bonne santé, qui suit sa courbe de croissance, qui joue, qui dort bien et qui reste globalement tonique… est un enfant qui mange suffisamment pour lui. Même si cela ne correspond pas à nos attentes d’adultes. Des phases naturelles de néophobie alimentaire Vers l’âge de 18 mois à 2 ans, de nombreux enfants traversent une période appelée néophobie alimentaire. Il s’agit d’une réticence à goûter de nouveaux aliments, souvent accompagnée d’un repli sur des aliments connus, parfois très restreints. Ce phénomène est normal et a une fonction protectrice sur le plan évolutif : il empêche l’enfant d’ingérer des aliments potentiellement dangereux alors qu’il devient plus autonome. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire quelques années dans certains cas, mais elle finit généralement par s’estomper, surtout si on ne met pas une pression excessive sur l’enfant. Quand l’angoisse de bien faire génère de la tension Je rencontre souvent des parents qui, animés par le souci de bien faire, insistent, négocient, menacent ou récompensent pour que leur enfant mange. Or, ces attitudes peuvent générer une tension autour des repas, que l’enfant perçoit très bien. À force, l’enfant peut associer les repas à un moment désagréable, voire conflictuel, ce qui accentue encore ses refus. Il entre alors dans un cercle vicieux : plus on insiste, plus il refuse. Il est donc essentiel de restaurer un climat serein à table, sans pression. Votre rôle consiste à proposer. Celui de l’enfant est de disposer. Quelques repères utiles pour accompagner votre enfant Je vous encourage à adopter quelques principes simples, qui pourront faire évoluer la situation en douceur : Servez des portions modestes, quitte à resservir s’il en redemande. Une assiette trop remplie peut décourager. Proposez des aliments variés, sans vous focaliser sur ce qu’il mange ou laisse. Évitez de commenter son assiette ou son appétit. Laissez-le maître de ses sensations de faim. Instaurez des repères horaires réguliers pour les repas et collations, sans grignotage entre les deux. Impliquez votre enfant dans la préparation des repas. Cela peut éveiller sa curiosité alimentaire. Et surtout, donnez-lui l’exemple : mangez vous-même avec plaisir et variété. Et si l’inquiétude persiste ? Si vous avez le sentiment que la situation dépasse ce qui vous semble tolérable, si votre enfant perd du poids, montre des signes de carence, ou que les repas deviennent systématiquement sources de conflits, n’hésitez pas à consulter. En tant que diététicienne, je suis là pour vous accompagner dans une approche adaptée, respectueuse du rythme de votre enfant et de votre cadre familial. Je prends toujours le temps d’explorer le contexte global : la croissance, l’environnement des repas, le rythme de vie, les antécédents médicaux, les croyances alimentaires… Car derrière un enfant qui « ne mange rien », il y a souvent une histoire à écouter, et des solutions à co-construire. « Un enfant ne se laisse pas mourir de faim » C’est une phrase que l’on entend régulièrement, parfois pour rassurer, parfois pour dédramatiser. Et il est vrai que, dans la grande majorité des cas, un enfant en bonne santé, sans pathologie associée, finit effectivement par manger ce dont il a besoin si on lui propose un cadre sécurisant et sans pression. Mais attention, cette affirmation peut aussi être source de confusion, voire de danger, si elle est érigée en vérité universelle. Certains enfants, en effet, présentent de vraies difficultés médicales ou développementales qui peuvent impacter leur alimentation de manière profonde. Je pense notamment aux enfants atteints de troubles de l’oralité alimentaire. Ces troubles, souvent méconnus, se traduisent par une hypersensibilité au niveau de la bouche, une difficulté à mâcher ou avaler, une peur du contact avec certains aliments, ou encore un dégoût très marqué pour certaines textures. Dans ces cas-là, non, l’enfant ne mangera pas « quand il aura faim », parce que l’acte de manger en lui-même est associé à un inconfort, voire à une douleur ou une angoisse. Il est donc essentiel de faire la différence entre une phase de néophobie passagère et un trouble plus profond nécessitant un accompagnement pluridisciplinaire. Parmi les signes qui doivent alerter : une perte de poids ou une cassure de la courbe de croissance, des vomissements fréquents, un refus persistant de certaines textures (aliments mous, solides, croquants...), une très grande sélectivité alimentaire depuis la diversification, un rejet du biberon, de la cuillère ou du verre, même après plusieurs tentatives. Dans ce type de situation, il ne faut ni banaliser, ni attendre que « ça passe tout seul ». Un bilan auprès d’un professionnel de santé formé à ces troubles (orthophoniste, ergothérapeute, pédiatre, diététicien spécialisé) est nécessaire pour comprendre l’origine des difficultés et mettre en place un accompagnement adapté.
par Laurianne Chignard 1 avril 2025
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par Laurianne Chignard 30 mars 2025
Les troubles de l’oralité chez l’enfant regroupent un ensemble de difficultés liées à la prise alimentaire. Ils se manifestent par des refus d’aliments, des problèmes de mastication ou encore une hypersensibilité aux textures. Ces troubles peuvent impacter l’équilibre nutritionnel de l’enfant et freiner son développement. Détecter ces troubles rapidement permet d’éviter des complications et d’apporter des solutions adaptées dès les premiers signes. Quels sont les signes des troubles de l’oralité ? Les troubles de l’oralité peuvent se manifester de différentes manières et être source de stress pour les parents. Voici les signes qui doivent alerter :  Refus alimentaire sélectif : l’enfant rejette certains aliments en raison de leur texture, leur goût ou leur apparence. Difficulté à gérer certaines textures : il préfère les aliments très lisses ou au contraire croustillants et refuse toute transition. Problèmes de mastication et de déglutition : il peine à mâcher ou à avaler, ce qui peut entraîner des régurgitations ou un allongement du temps des repas. Anxiété autour des repas : il exprime une gêne, du stress ou un rejet des moments de repas en famille. Alimentation très limitée : son régime alimentaire repose sur quelques aliments seulement, ce qui peut provoquer des carences nutritionnelles.
par Laurianne Chignard 27 mars 2025
Le petit-déjeuner salé intrigue souvent ceux qui ont l'habitude de commencer la journée avec des tartines beurrées ou un bol de céréales sucrées. Pourtant, il présente de nombreux intérêts nutritionnels et peut s'avérer particulièrement adapté à certains profils. Voyons ensemble ses bienfaits, ses inconvénients et quelques idées pour l’adopter facilement. Les bienfaits du petit-déjeuner salé Un petit-déjeuner salé permet une meilleure stabilisation de la glycémie grâce à un apport plus riche en protéines et en lipides, ce qui évite les pics d'insuline responsables des fringales matinales. Il favorise également une sensation de satiété prolongée, aidant ainsi à mieux réguler les apports alimentaires sur la journée. Par ailleurs, il est souvent plus riche en micronutriments essentiels tels que le fer, le zinc et les vitamines du groupe B, notamment lorsque l'on intègre des aliments comme les œufs, le fromage, le poisson ou les légumineuses. Enfin, opter pour un petit-déjeuner salé permet de diversifier les apports nutritionnels et de développer de nouvelles habitudes alimentaires. Cela peut être particulièrement intéressant pour ceux qui ressentent une fatigue persistante ou qui pratiquent une activité physique régulière. Les inconvénients du petit-déjeuner salé L'un des principaux freins à l’adoption du petit-déjeuner salé est l’appétit matinal. Certaines personnes ont du mal à consommer des aliments riches en protéines ou en lipides dès le réveil. Le changement peut nécessiter un temps d’adaptation pour habituer le palais et le système digestif à ces nouveaux choix alimentaires. Un autre point à surveiller est la teneur en sel de certains aliments salés. Les produits transformés comme la charcuterie ou certains fromages peuvent contenir des quantités élevées de sodium. Il est donc préférable de privilégier des sources de protéines moins salées, comme les œufs, le fromage frais ou les légumineuses, et d’assaisonner avec des herbes et des épices plutôt qu’avec du sel en excès. Enfin, le petit-déjeuner salé peut donner l'impression d’être plus long à préparer, bien que des solutions rapides et équilibrées existent. Pour ceux qui souhaitent se lancer sans passer trop de temps en cuisine, voici quelques idées de petits-déjeuners salés simples et rapides à préparer : Sandwich fromage à tartiner et blanc de poulet : une tranche de pain complet avec du fromage frais à tartiner et une tranche de blanc de poulet. Galette complète : une crêpe de sarrasin garnie d’un œuf, d’une tranche de jambon et d’un peu de fromage râpé, pliée et dorée à la poêle. Toast fromage fouetté et poisson fumé : une tranche de pain complet grillé avec une fine couche de fromage , garnie de saumon poisson et d’aneth.. Houmous et pain complet : du houmous maison avec une tranche de pain complet grillé. Tofu brouillé aux épices : du tofu émietté et revenu avec du curcuma et du cumin, servi avec un peu de pain grillé. Recettes complètes pour le petit déjeuner salé :
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